Autriche, transit, 5 août 2016

Il me faut déjà quitter Vienne après 3 nuits... J'y reviendrai, cela me paraît tellement évident... Il me reste tellement à découvrir et peut-être que la prochaine fois j'assisterai à un concert, dégusterai le sachertorte (un gâteau au chocolat) et prendrai le temps d’un chocolat viennois ou d’une bonne bière accompagnée d’une saucisse grillée… Il faut garder quelques prétextes pour y revenir !
Je prends donc à nouveau mes chemins de traverse afin de gagner Innsbruck. Le parcours est rendu difficile par une pluie incessante et une route disons, très vallonnée ! Cependant je vois de superbes paysages et rien que ça, cela vaut tout l'or du monde. Je m’émerveille à chaque tournant, chaque montée... A tel point que je m'arrête quelques instants le long d'un cours d'eau. Que du plaisir! Les sommets qui m'entourent n'atteignent pas les 2000 mètres mais cela reste très impressionnant ! Les paysages, les montagnes, les maisons peintes de fresques, les églises, les chevreuils en pleine dégustation, les routes enlacées, entrelacées, et parfois extrêmement étroites et pentues. Je suis dans les nuages, au propre comme au figuré !
Le hasard veut que la nuit qui vient sera allemande ! Je m'arrête sur un parking à Bad Reichenhall, près de Salzburg. Je commence à être bien fatigué, la nuit est tombée depuis un bon moment, l'arrêt est le bienvenu.