Atelier photographie
- Le triangle d'exposition
- La lumière
- La composition
- Le choix du format de la photographie suivant sa destination
- Comprendre le passage de la 3D à la 2D
Le triangle d'exposition :
Le triangle d'exposition est un incontournable des bases de la photographie. Ce triangle permet de comprendre la relation entre la vitesse d'obturation, l'ISO et l'ouverture.
La lumière :
S'il est une composante qui est très importante en photographie, c'est bien la lumière ! Du reste étymologiquement, le mot photographie comprend deux racines grecques, photo pour lumière et graphie pour écriture. Il est donc aisé de le traduire par "écriture de la lumière".
Trois aspects de la lumière ne sont pas à négliger, l'intensité, la direction et la couleur. Il est nécessaire de pouvoir contrôler cet élément. Cela est possible grâce à différents artifices, par exemple une porte ou un plafond pour la direction. Celle-ci peut être diffuse grâce à un réflecteur...
La taille de la source est importante, elle a une grande importance sur la douceur ou à contrario la dureté d'une ombre. l'intensité diminue avec la distance...
La façon dont le sujet est exposé vis-à-vis de la lumière aura nécessairement une incidence sur l'exposition.
La composition :
La composition peut paraître un terme barbare, de part ces règles qui doivent également donner libre cours à sa créativité, lorsque l'on parle de photographie. Il s'agit, en effet, d'un art qui accepte de s'affranchir des règles de bases édictées depuis la nuit des temps, à l'origine, par les peintres. Cependant, avant d'en faire fi, il est nécessaire de les connaître et de les comprendre et se les approprier. La composition photographique, c'est ce que l'on a en tête, ce que l'on a réfléchit et que l'on souhaite apercevoir au travers de son objectif. Contrairement à la peinture, le photographe n'est pas forcément maître de son sujet. Il doit s'adapter à son environnement.
Construire son image, c'est l'art et la manière d'appréhender son environnement afin de disposer des objets inamovibles dans le cadre de son image. Il s'agit là, d'une question de sensibilité même si l'on parle souvent de l'oeil du photographe. Que l'on opère avec un smartphone ou le plus sophistiqué des appareils photographiques la démarche reste la même. Il faut pouvoir lire une photographie de la même manière que l'on peut lire un tableau de Paul Sérusier ou un livre. La qualité visuelle d'une photographie restera toujours liée étroitement à sa composition.
S'il est une règle à apprivoiser, c'est bien celle des tiers. Il s'agit de diviser son image à l'horizontale et à la verticale par des lignes imaginaires, deux ligne horizontales et deux lignes verticales. Lors du cadrage on prendra appui sur ces lignes afin de donner du relief à sa photographie. Instinctivement l'oeil parcours une image de gauche à droite et de bas en haut. Il est donc important de pouvoir lui donner une ligne directrice lui permettant d'absorber l'information.
Une image doit raconter une histoire, en tout cas participer à notre imaginaire. Pour cette raison il est nécessaire de la faire parler. Différentes techniques relativement simples s'imposent, comme celle de laisser de la place à un personnage en le portant sur un des côtés du cadre, selon ce que l'on souhaite lui faire dire.
Jouer avec les lignes directrices... Ces lignes vont donner à l'oeil une lecture parfois différentes.
Il n'y a pas de limite dans l'imaginaire du photographe. Tous les éléments naturels, ou non, sont susceptible d'agrémenter une image ou tout du moins devenir un élément de cadrage. Il peut s'agir, d'un mur, d'un arbre, de la mer... je vous laisse à votre perception du beau.
Ce qu'il ne faut pas perdre de vue, c'est que le plus important dans la composition d'une image reste la créativité personnelle.
Le choix du format de la photographie suivant sa destination :
Suivant que l'on souhaite créer pour un réseau social ou réaliser un poster, il faut se poser la question du format : carré, portrait, paysage... mais également du type de compression que l'on va demander à son appareil. Dans la grande majorité des cas, les appareils actuels proposent deux types de fichiers, le RAW et le JPEG.
Le JPEG est de loin le plus utilisé. Il offre l'avantage d'être lu par tous les logiciels de lecture d'images. L'autre principal "avantage" de ce format est qu'il s'agit d'un fichier compressé de moyenne taille. Le revers de la médaille de ce format est la perte de qualité dû à sa compression.
Le RAW est le format adopté par les professionnels et les amateurs avertis. Il permet de générer des photographies de très grandes qualités sans aucune perte dû à une quelconque compression puisque c'est un format brut. Il s'agit en quelque sorte du format numérique du négatif argentique.
Si l'on souhaite éditer des images pour un réseau social du type Instagram il faut savoir que celui-ci préfère par défaut le format carré. Tous les appareils photographiques ne le permettent pas. Il faudra cadrer en conséquence. Par contre avec un smartphone de moyenne gamme, il est possible de photographier au format carré, appelé également 1:1. Si le réseau social Facebook accepte tous les formats il privilégie par défaut le mode paysage. Il est à noter que ces réseaux n'acceptent pas le format RAW. Il faut par conséquent réaliser ses clichés au format JPEG, mais de bonne qualité, car à la compression de ce format, souvent les réseaux sociaux automatisent une compression supplémentaire afin de préserver leurs serveurs.
Comprendre le passage de la 3D à la 2D :
En règle générale, la perception de la vue se réalise sur trois dimensions, longueur-largeur-profondeur. Une photographie est un aplat en deux dimensions, longueur-largeur. Lors de la composition il est donc nécessaire d'intégrer ce principe. Se déplacer autour de son sujet afin de ne pas aplatir son cliché, de s'affranchir d'éléments perturbateurs est une notion essentielle afin de donner du relief à sa création.
Commentaires
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Dominique