On est en Ligue 1...

Une petite dose d'optimisme dans une société vagabonde, c'est comme une rose qui pousse sur un terrain vague. Si être optimiste ne rend pas plus bête, le pessimiste, quant à lui, n'octroie pas un iota d'intelligence supplémentaire. Est-il déplacé de croire en l'avenir ? A la lecture de certaines conversations sur des réseaux dits sociaux, l’idolâtrie ne permet pas que l'on puisse transgresser la sacro-sainte règle de la superstition ! Est pervers celui qui s'affranchit de la présomption du mal pour lui imposer le bien. La campagne prémonitoire de publicité orchestrée par le Stade Brestois et réalisée par la société "PAP Var"  a donné du baume au cœur aux défenseurs du positif.



La victoire face à Niort valide le ticket brestois d'accession à la Ligue 1. Il y a eu un petit air de 98 dans cette rencontre, et un, et deux, et trois zéro ... La joyeuse cacophonie du public chantant les louanges de Francis, débute dès la première minute. Il n'aura fallu patienter que quatorze minutes avant que Gaëtan Charbonnier n'expédie un missile dans le but du malheureux Allagbé. Le public commence à souffler. Vingt minutes plus tard c'est à nouveau un GC10 qui perfore la défense niortaise. La tension est palpable dans le stade, le public bouillonne. La clôture du score revient à Yoann Court. Le public explose et ne croit plus à un possible retour des deux-sévriens. Il chante ce public, pour ne plus s'arrêter ...






Monsieur Lavis siffle la fin d'une rencontre à sens unique. C'est l'apothéose. Le public envahit la pelouse ... embrassades, glissades, accolades ... tous les mots en "..ades" y passent. Il y a de l'affection de la part des joueurs et du staff envers leurs supporters. Des larmes coulent sur les joues des anciens. De jeunes supporters assurent "vivre le plus beau jours de toute leur vie" ! Le Stade Brestois vient de gagner le droit de rejoindre l'élite après six ans de purgatoire. Le temps d'un instant, les amateurs de football finistériens vont oublier leurs tracas quotidien, la vie est belle en rouge et blanc ! Vivement le 9 août 2019 ... C'est Francis qui régale !