Zoo de Pont-Scorff
Ce week-end a été entièrement — ou presque — consacré aux animaux. Mais pas à n’importe lesquels : à ceux du zoo de Pont-Scorff, véritable écrin de nature niché au cœur du Morbihan. Créé en 1973 par Pierre Thomas, le parc s’est peu à peu imposé comme un lieu incontournable pour les amoureux de la faune. Aujourd’hui, il abrite plus de 600 animaux appartenant à 120 espèces différentes, venus des quatre coins du monde.
Dès les premières allées, le visiteur est plongé dans un univers foisonnant où rugissements, cris d’oiseaux et odeurs boisées se mêlent pour recréer, autant que possible, l’atmosphère du milieu naturel. J’aurais, bien sûr, préféré les apercevoir en totale liberté, évoluant dans leurs habitats d’origine. Mais je dois reconnaître que les pensionnaires du parc semblent bénéficier d’un cadre de vie soigné et respectueux, où chaque enclos est pensé pour leur bien-être.
Ce qui m’a le plus marqué reste sans doute la qualité des spectacles proposés par l’équipe du zoo. On y sent une complicité sincère entre les soigneurs et leurs compagnons à plumes, à poils ou à nageoires. De Gary, l’otarie de 300 kilogrammes, espiègle et majestueuse, au minuscule petit-duc de seulement 80 grammes, chaque numéro témoigne d’un travail fondé sur la rigueur, la patience et une confiance mutuelle difficile à décrire. Ces moments suspendus laissent transparaître toute la passion et la dévotion de ceux qui veillent sur ces animaux au quotidien.
La journée s’est achevée tard dans la nuit, à l’occasion de l’une des célèbres "Nuits africaines" organisées par le parc. Sous un ciel d’été étoilé, l’ambiance s’est faite plus festive, plus envoûtante encore. Deux spectacles étaient au programme :
Le premier, présenté par l’association lorientaise "Ty Lani", invitait le public à un voyage rythmique au cœur du Sénégal à travers des danses traditionnelles puissantes et colorées. Tambours, chants et mouvements ont transporté petits et grands dans une atmosphère d’énergie pure et de partage.
Le second, signé Muakine Salaun, proposait un spectacle de feu intitulé "La Quête du dragon". Les flammes, virevoltant dans la nuit, traçaient des arabesques incandescentes, donnant vie à un univers mystique et captivant. Un final étincelant pour une journée déjà riche en émotions.
En quittant le parc, une idée me trottait encore dans la tête : si nous pouvions, ne serait-ce qu’un instant, regarder les animaux avec le même respect et la même curiosité que ceux que l’on croise au zoo, peut-être apprendrions-nous à mieux cohabiter avec eux, là où ils devraient réellement vivre — dans la nature.
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Dominique